En raison de la nouvelle variante d'Omicron, le Royaume-Uni a mis en place de nouvelles mesures de santé et de sécurité, notamment pour les voyageurs. Depuis le 30 novembre, le Royaume-Uni demande à tous les arrivants internationaux de passer un test PCR COVID-19 avant la fin du deuxième jour suivant leur entrée dans le pays et de s'auto-isoler jusqu'à ce qu'ils reçoivent un résultat négatif.
Depuis le mois d'août, les Américains vaccinés ont pu se rendre au Royaume-Uni sans être soumis à une quarantaine obligatoire. Les Américains non vaccinés ont dû rester en quarantaine pendant 10 jours et se soumettre au test COVID, des exigences qui restent en vigueur.
Mais désormais, même ceux qui sont vaccinés doivent s'auto-isoler.
"Les mesures sont temporaires et de précaution, et seront réexaminées dans trois semaines", indique un communiqué du bureau du Premier ministre Boris Johnson décrivant la nouvelle réglementation. "Elles seront introduites à titre de précaution pendant que davantage d'informations sont recueillies et évaluées sur la transmissibilité de la variante et tout effet possible sur nos vaccins."
En outre, les masques faciaux sont désormais obligatoires dans les magasins, les banques, les bureaux de poste et les salons, ainsi que dans les transports publics. Le gouvernement britannique a fait remarquer que les établissements d'accueil sont exemptés de cette nouvelle obligation.
En plus de la nouvelle période d'auto-isolement pour tous les voyageurs, l'Afrique du Sud, le Botswana, le Lesotho, l'Eswatini, le Zimbabwe, la Namibie, le Malawi, le Mozambique, la Zambie et l'Angola ont tous été ajoutés à la "liste rouge" du Royaume-Uni, ce qui signifie que les voyageurs en provenance de ces pays sont interdits d'entrée au Royaume-Uni, sauf s'ils sont citoyens ou résidents.
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"La variante Omicron contient un grand nombre de mutations de la protéine de pointe ainsi que des mutations dans d'autres parties du génome viral, les premières indications suggérant que cette variante pourrait être plus transmissible", a déclaré le gouvernement. "Ces mesures nous donneront le temps de ralentir la propagation de la variante alors que les travaux se poursuivent au niveau international pour comprendre pleinement comment ces mutations peuvent modifier le comportement du virus en ce qui concerne les vaccins, les traitements et la transmissibilité."
Juste après que le monde a entendu parler d'une nouvelle "variante préoccupante", comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié la variante Omicron qui a été récemment découverte en Afrique australe, les frontières ont commencé à se fermer à une vitesse vertigineuse, y compris aux États-Unis.
"Le profil [de la variante Omicron] comprend de multiples mutations à travers le génome du SRAS-CoV-2, dont certaines sont préoccupantes", a déclaré le président Joe Biden dans une proclamation du 26 novembre qui met en œuvre une interdiction effective des voyages en provenance de plusieurs pays d'Afrique australe. "Selon l'OMS, les données préliminaires suggèrent un risque accru de réinfection par cette variante, par rapport aux autres variantes préoccupantes. En outre, l'OMS signale que le nombre de cas de cette variante semble augmenter dans presque toutes les provinces de la République d'Afrique du Sud."
Des infections de la nouvelle variante ont été signalées dans un certain nombre de pays au cours des derniers jours, et de nouveaux cas au Portugal et en Écosse ont fait craindre qu'une transmission locale soit déjà en cours.
Plusieurs pays espèrent contenir la propagation d'Omicron par de nouvelles interdictions et restrictions de voyage, même contre l'avis de l'OMS, qui a noté que la fermeture des frontières a souvent un effet limité.
Mais certains ont fait valoir que de telles restrictions pourraient fournir un temps précieux pour analyser la nouvelle variante. Le principal conseiller médical du président Biden, le Dr Anthony Fauci, a déclaré lundi qu'"il faudra encore environ deux semaines pour disposer d'informations plus définitives sur la transmissibilité, la gravité et les autres caractéristiques de la variante". Les docteurs Biden et Fauci encouragent les Américains à se faire vacciner et à recevoir leurs rappels dès qu'ils sont éligibles pour renforcer leur protection contre le COVID.
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M. Biden a également reconnu que l'émergence de la variante Omicron met en lumière le problème plus vaste de l'inégalité des vaccins dans le monde. "Les nouvelles concernant cette nouvelle variante devraient montrer plus clairement que jamais pourquoi cette pandémie ne prendra pas fin tant que nous ne disposerons pas de vaccins à l'échelle mondiale", a déclaré le président.
